• contact@panochrome.fr

Reims

Reims

La ville de Reims a de nombreux surnoms: “Ville des Sacres”, “Le sourire de l’Europe” et “La Belle Endormie”. Quoiqu’il en soit, la ville de Reims dispose d’un patrimoine historique conséquent, même si la première guerre mondiale a fait de nombreux dégâts.
Voici donc les panoramas de quelques uns des monuments de la ville où furent sacrés les Rois de France.


Cathédrale Notre Dame

La première cathédrale fut édifiée à Reims au Ve siècle par l’ évêque Saint Nicaise. Cet édifice accueillit le baptême de Clovis en 496 et fut consacré par l’archevêque Saint Remi. C’est Henri Ier qui a fixé définitivement la Cathédrale de Reims comme le lieu du sacre. La construction de l’édifice actuel fut lancée le 6 mai 1211 par l’archevêque de Reims Aubry de Humbert. Quatre architectes se succédèrent (Jean d’Orbais, Jean-le-Loup, Gaucher de Reims et Bernard de Soissons) sur le chantier dont le gros œuvre fut achevé en 1275.

La cathédrale de Reims a été qualifiée de “Cathédrale martyre“ car pendant la première guerre mondiale, une bombe incendiaire de l’armée Allemande mis le feu à un échafaudage resté en place sur la tour nord. Le feu se répandit rapidement à l’ensemble de la charpente, qui finit par s’écrouler. La cathédrale fut restaurée sous la direction d’Henri Deneux, qui fit réaliser une charpente en béton pour éviter tout incendie ultérieure. Ces travaux de restauration furent achevés en 1919.
Toutefois, la Cathédrale est continuellement en restauration, la faute à la pierre calcaire utilisée qui est très friable.


Parvis

Le parvis de la Cathédrale a été entièrement réaménagé en 2007. On peut désormais voir simultanément la Cathédrale, la façade arrière du palais de Justice, la Médiathèque, le Grand Théâtre, l’office de tourisme et la statue de Jeanne d’Arc.



Matériel: Pentax K10D / Tête Panosaurus


Nef

La hauteur sous voûte de la Nef est de 38 m. Il ne subsite que très peu de vitraux d’époque, ces derniers ayant été détruits pour rendre l’édifice plus lumineux.




Matériel: Pentax K10D / Tête Panosaurus


Abside

Cette abside est ornée de 3 vitraux réalisés par l’artiste Marc Chagal en 1974, avec la collaboration de Charles Marq.





Matériel: Pentax K10D / Tête Panosaurus

Palais du Tau

C’est à son plan en forme de T ( » tau  » en grec) que le palais archiépiscopal de Reims doit son nom. Cette désignation est attestée dès 1131.
La chapelle palatine, encore existante, date de 1207, mais on est dépourvu d’informations précises sur ce palais qui devait avoir l’aspect d’une maison forte jusqu’à la fin du 15e siècle. A cette date, il fut transformé en palais de style gothique flamboyant, avant d’être entièrement modifié entre 1671 et 1710 sous la direction de Jules Hardouin-Mansart et Robert de Cotte. Incendié en 1914, il ne fut restauré qu’après la Seconde Guerre mondiale.

Dans la grande salle des banquets, qui date du Moyen Age, se sont déroulés les moments importants du sacre des rois de France : le lever et l’habillage du souverain avant la cérémonie, ou encore le banquet préparé pour plusieurs milliers de personnes, dont la ville de Reims supportait les lourds frais. La première mention d’un banquet du sacre remonte à 990. Le dernier sacre et le dernier banquet royal eurent lieu à l’occasion du couronnement de Charles X en 1825.
Le Palais du Tau renferme aussi le musée de l’Oeuvre, avec d’importants éléments sculptés provenant de la cathédrale. Il conserve des tapisseries flamandes représentant l’histoire de Clovis, ainsi que le Trésor, constitué d’objets insignes du sacre et de précieuses pièces offertes par les rois et les reines de France. Parmis les différents objets du trésor se trouve la célèbre St Ampoule, sans laquelle un sacre ne pouvait avoir lieu.


Cour

Le palais du Tau est relié à la Cathérale par le transept sud. C’est de cette cour que partait le cortège royal le jour du sacre.





Matériel: Pentax K10D / Tête Panosaurus


Salle du sacre de Charles X

Cette salle du palais du Tau comporte des pièces tout à fait remarquables, en particulier le manteau du sacre de Charles X qui renvoie les visiteur dans une autre époque.




Matériel: Pentax K10D / Tête Panosaurus

Marché des Halles

Les Halles de Reims furent construites en 1927 par Eugène Freyssinet. La particularité des halles est sa voûte mince en béton armé (7 cm d’épaisseur). Pendant la seconde guerre mondiale, les verrières furent changée pas un verre triple épaisseur isolant. Cela a eu des conséquences désastreuses sur la voûte, la condensation se faisant sur l’intrados. Fermées au public depuis 1989, classées aux Monuments Historiques en 1990, l’avenir des Halles de Reims est encore incertain: entre marché permanent et musée des Beaux Arts, personne ne sait quoi faire de ce bâtiment.
Ces panoramas ont été réalisés le 24 octobre 2005, avant la rénovation de l’ouvrage, lors d’une visite organisée par M. Rigaut du service de l’urbanisme de la ville de Reims.


Panorama central

Le bâtiment est aujourd’hui en mauvais état. Au premier plan, le grillage tendu servait dès les année 1980 à protéger les clients des éventuelles chutes de morceaux de béton.




Matériel: Canon SnapShot A80 / Prise de vue à la volée


Pallier escalier coursive

Les halles avaient été conçues en fonction des besoins de l’époque: c’était un marché de gros et de détail. À gauche se trouve l’estrade sur laquelle étaient présentés les produits du marché de gros.




Matériel: Canon SnapShot A80 / Prise de vue à la volée


Zone Poissonnerie / Boucherie

Cette zone n’a pas été modifiée depuis la construction en 1927. Cette partie des halles est pour moi celle qui contient le plus de vie, on y verrait presque les étales recouverts de poissons et les bouchers nous faire l’article.



Matériel: Canon SnapShot A80 / Prise de vue à la volée

Journal L’Union

Le journal a été fondé par le résistant Edmond Forboteaux du groupe Libération Nord et quelques autres personnages importants. Jusqu’à sa prise de contrôle par le Groupe Hersant Media (alors France-Antilles), son bandeau le définissait en tant que « Grand Journal issu de la Résistance.
En 2008, GHM a remplacé les anciennes rotative par un ensemble Uniliner. De format 4×1, cette machine est la première rotative complète de ce type vendue en Europe par Goss International. Dotée de six tours 4 Hauteurs, de huit dérouleurs et de deux plieuses, elle peut être configurée pour former une seule ligne de production ou deux machines distinctes.
Le coût des rotatives seules est de 11 millions d’euros, auxquels il faut ajouter 12 millions d’euros pour les bâtiments et l’expédition. Ces rotatives permettent de multiplier le nombre de pages en couleur et de tirer jusque 75 000 exemplaires en format tabloïd à l’heure.


Stockage papier

Zone de stockage des bobines de papier.






Matériel: Pentax K10D – 10mm / Tête Panosaurus


Salle de commande

C’est ici que l’ensemble des rotatives est commandé.







Matériel: Pentax K10D – 10mm / Tête Panosaurus


Vue générale

Vue générale de l’ensemble des rotatives Goss Iniliner.






Matériel: Pentax K10D – 10mm / Tête Panosaurus


Réserves d’encre

Cuves de stockage des 4 couleurs (cyan, magenta, jaune et noir).






Matériel: Pentax K10D – 10mm / Tête Panosaurus


Haut des rotatives

Haut des rotatives et vue d’une bande quadri avant pliage et découpage.






Matériel: Pentax K10D – 10mm / Tête Panosaurus


Cône de pliage

Cone de pliage de la bande papier.






Matériel: Pentax K10D – 10mm / Tête Panosaurus


Vue des engrenages

Vue des mécanismes des rotatives.






Matériel: Pentax K10D – 10mm / Tête Panosaurus


Zone d’expédition

Dernière zone: la palettisation et l’expédition des journaux.






Matériel: Pentax K10D – 10mm / Tête Panosaurus